On se souviendra de 2019 comme d’une excellente année sur les marchés boursiers. Pour 2020, les économistes américains avaient estimé que le Dow Jones devait se hisser à au moins 32.000 points dans le courant de l’année 2020, soit tout de même un potentiel d’appréciation de 13%.
Cependant, la pandémie mondiale de Covid-19 a touché de plein fouet les économies de tous les pays, Europe et États-Unis en tête.
Mesures exceptionnelles pour une situation exceptionnelle
Il faut dire que les mesures massives des banques centrales commencent enfin à faire effet.
Néanmoins, « les acteurs du marché ont peu de raisons de croire que le marché va faire autre chose que de continuer à monter, même s’il pourrait y avoir quelques trous d’air en cours de route », décrit Patrick O’Hare.
La Banque centrale européenne a sorti un plan d’urgence baptisé « programme d’achat urgence pandémique » (PEPP), introduit mi-mars avec une enveloppe initiale de 750 milliards d’euros, voit celle-ci augmenter de 600 milliards d’euros. Le PEPP est à hauteur de 1 350 milliards d’euros, pour tenter de contenir les répercussions sur l’économie de la pandémie de coronavirus.
Tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale (FED) a abaissé ses taux en urgence, une décision rappelant les heures sombres de la crise des « subprimes », remontant à octobre 2008. La banque centrale américaine est décidée à faire tout ce qu’elle peut pour protéger la croissance américaine des conséquences économiques du coronavirus.
Donald Trump, meilleur influenceur mondial
Au début de la crise, la Réserve fédérale américaine (Fed) a injecté 1500 milliards de dollars supplémentaires sur le marché monétaire, ce qui a permis à Wall Street de nettement réduire les pertes d’une série noire.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain, Donald Trump, s’en est régulièrement pris à la Fed, leur réclamant sans cesse des taux d’intérêt plus bas.
Avant la crise du coronavirus, 46% de la population américaine approuvait la politique du président.
Sa cote de popularité est restée stable au niveau national mais la propagation éclaire du virus a compliqué les choses dans certains des États qui l’ont conduit à la Maison Blanche en 2016. La pandémie a réduit le dynamisme économique sur lequel Donald Trump comptait faire campagne, ce qui a donc conduit à une chute de popularité à 41%, pour Donald Trump.
Du côté des marchés boursiers, il est difficile de réellement se prononcer sur les répercussions possibles de l’élection. Par le passé, la volatilité de l’indice S&P 500 (indice de référence américain) était généralement plus élevée pendant les années électorales. Les marchés ont également tendance à réagir plus positivement juste après l’élection d’un président républicain, généralement considérées comme plus favorables au marché.
En finalité, Donald Trump continuera de soutenir massivement l’économie par tous les moyens qu’il dispose. Entre ses mesures et les injections de liquidité illimitée par la FED, les marchés pourront être que soutenu.
Si vous souhaitez bénéficier d’un conseil sur mesure et à l’écoute, le cabinet Olam Capital est à votre disposition via la page Contact ou par téléphone au 09 82 21 43 36.
Cet article a été édité avec l’aide de Samuel B. et Benjamin C.
Retrouvez les informations sur nos services ,nos différents articles sur notre Blog et l’actualité économique sur Twitter